L’utilisation de ChatGPT dans les devoirs d’anglais : un levier pour l’apprentissage encadré L’intégration de l’intelligence artificielle, et en particulier de ChatGPT, dans l’éducation suscite de nombreuses interrogations, notamment sur l’impact potentiel sur l’apprentissage et l’intégrité intellectuelle. Andrew Burton, enseignant au Collège Marianopolis, partage ici son expérience de l’utilisation de ChatGPT dans ses cours d’anglais, notamment pour la rédaction d’un CV et d’une lettre de présentation ainsi que pour un essai littéraire. Dans le cadre de son cours de communication d’entreprise, Burton a autorisé ses étudiants à utiliser ChatGPT pour produire des documents professionnels. Cette approche a permis aux élèves de se familiariser avec l’outil, tout en soulignant les limites de l’IA dans la personnalisation des contenus. Pour éviter les dérives, il a précisé que les étudiants devaient créer des documents reflétant leur parcours personnel, ce qui a réduit les risques de plagiat ou de triche. L’expérience a montré que, malgré l’usage de l’IA, l’authenticité des travaux restait un critère clé. Dans le cours Literary Survey, Burton a encouragé l’utilisation de ChatGPT pour la rédaction d’un essai sur Sir Gawain and the Green Knight. Les résultats ont démontré que l’IA n’était pas en mesure de produire des analyses complexes, mais pouvait aider à structurer et améliorer la grammaire des textes. En introduisant des concepts tels que le “Rapport du soutien reçu”, l’enseignant a offert un cadre transparent pour l’utilisation de l’IA et des outils d’assistance, tout en respectant l’intégrité académique. Vous pouvez lire le cas complet, écrit par Andrew Burton, sur le site de notre éductive. Andrew Burton est enseignant d’anglais au Collège Marianopolis, où il explore des thématiques comme la communication d’entreprise et l’apprentissage actif. Ses recherches et son enseignement s’intéressent également à l’intégration de l’intelligence artificielle et des modèles de langue dans les pratiques pédagogiques.
Éductive
L’intégration de l’IA dans l’enseignement est en pleine expansion, et ce récit démontre comment elle peut transformer les pratiques pédagogiques. François Cormier, enseignant au Collège d’Alma, a décidé d’encourager ses étudiants en Techniques de comptabilité et gestion à utiliser l’intelligence artificielle générative, notamment ChatGPT, pour leurs travaux. Dans le cadre de son cours Plan d’affaires, il montre comment l’IA peut être un outil puissant pour améliorer la productivité et la qualité des projets tout en restant éthique et encadrée. Cette approche prépare les élèves aux réalités du marché du travail où ces compétences seront précieuses. Ce cas illustre la manière dont l’IA peut aider à la fois les étudiants en difficulté, en leur fournissant des bases solides, et les plus performants, en leur permettant de peaufiner leurs travaux. L’IA devient ainsi un soutien pédagogique pour tous, en corrigeant, suggérant et enrichissant les contenus produits. Loin de remplacer l’apprentissage, elle devient un levier pour aider les étudiants à dépasser les simples barrières techniques, tout en conservant l’accent sur la réflexion et la maîtrise des concepts. Ce récit a été rédigé par François Cormier, enseignant au Collège d’Alma, et présenté par notre partenaire éductive. Consultez la description complète du cas d’usage sur le site d’éductive.François Cormier est un enseignant passionné par l’innovation pédagogique, doublé d’un entrepreneur aguerri. Avec plusieurs années d’expérience dans la comptabilité et la gestion, il allie ses compétences en stratégie d’affaires et en enseignement pour préparer ses étudiants aux exigences du monde professionnel.
Nous vous présentons un nouveau cas d’usage produit par notre partenaire Educative. Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à consulter la description complète du cas. L’intelligence artificielle générative est en passe de devenir un outil incontournable dans le secteur de l’éducation, notamment dans les disciplines techniques. Il est essentiel pour le réseau collégial de préparer les élèves à utiliser ces technologies, particulièrement dans le domaine de l’informatique et du développement web. Si les finissants et finissantes accèdent au marché du travail sans maîtriser ces outils, ils se retrouveront privés d’une compétence fondamentale. Actuellement, l’IA générative, comme ChatGPT, peut accomplir de nombreuses tâches, mais elle présente un risque : si elle prend en charge l’intégralité du travail, les étudiants risquent de ne pas comprendre les fondements des disciplines enseignées, comme la programmation. Maîtriser ces bases reste crucial pour être en mesure de vérifier et d’évaluer les productions générées par l’IA. Dans le cadre des cours de développement web, les élèves peuvent utiliser l’IA pour générer des contenus textuels, comme remplir les pages de sites web créés en classe, ou encore pour automatiser certaines tâches fastidieuses comme la création de formulaires HTML. Cependant, l’accompagnement pédagogique est essentiel : les étudiants doivent comprendre les mécanismes derrière les productions de l’IA et adapter le code produit pour garantir sa qualité et son accessibilité. L’objectif est de sensibiliser les élèves à l’utilisation réfléchie de l’IA, en leur offrant des exemples concrets et en encadrant son utilisation dans les travaux académiques. Cette démarche permet non seulement de les préparer à l’avenir, mais aussi de favoriser une approche critique et responsable des nouvelles technologies. L’auteur, Jimmy Gilbert, est concepteur et développeur web possédant plus de huit ans d’expérience dans son domaine. Diplômé en Techniques de l’informatique et en Techniques d’intégration multimédia, il enseigne dans divers établissements collégiaux, où il partage sa passion pour les technologies, tout en soulignant les limites et les défis que celles-ci présentent.
Voici un cas d’usage intéressant qui met en lumière l’intégration des technologies en enseignement supérieur, à travers une expérience menée par Mahdi Khelfaoui, professeur au Département des sciences humaines de l’UQTR. L’objectif de cet exercice était d’évaluer l’utilité et les limites de ChatGPT dans la rédaction de biographies scientifiques par des étudiants en histoire. Ce cas permet d’illustrer la capacité de l’IA à générer des textes rapidement, mais également ses faiblesses, notamment les erreurs factuelles et les “hallucinations”, où l’IA invente des informations, y compris des sources bibliographiques fictives. En comparant leurs propres recherches avec celles produites par ChatGPT, les élèves ont pu affiner leur sens critique, un aspect crucial dans l’acquisition des compétences d’historien. Pour les professeurs, cette approche pédagogique innovante offre une opportunité unique d’introduire les étudiants à l’utilisation responsable des outils numériques. En intégrant ces technologies dans leurs cours, ils peuvent non seulement enrichir les méthodes de recherche de leurs étudiants, mais aussi les amener à questionner la validité des informations générées par l’IA. Cela contribue à développer chez les élèves des compétences transversales essentielles, telles que la vérification des sources, l’esprit critique et la rigueur académique. Ce projet, présenté par Eductive (partenaire de LiteratIA), propose une réflexion sur l’usage pédagogique de l’intelligence artificielle tout en soulignant l’importance d’un jugement humain éclairé, adaptable à divers domaines de formation. L’article du cas sur Eductive: https://eductive.ca/ressource/lhistoire-selon-chatgpt-un-exercice-danalyse-critique/